Sommaire
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[ Résistances ] [ Surprises ] [ Echos ] [ Laïcité ] [ Américanitude ] [ Marseillaise ] [ Lexitoyen ] [ Canabis ] [ Précaution ] |
[ Syndicale ] [ Sanspapier ] [ Précarité ] [ Féministe ] [ GayLesbienne ] [ Logement ] [ Anti Pub ] [ Anti Fasciste ] [ Internationale ] [ Justice ] [ Barbare ] [ Culturelle ] [ Bahuts et Facs ] [ Cybernetique ] [ Politique ] [ Conso Ecolo ] [ Social Santé ] |
ResistanceS
:
Internationale
Mise à jour :
24 juin 2004
Scandin :
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Sommaire
Photos d'irak
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13
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Benchicou
condamné à deux ans de prison!
Nouvelles
menaces contre la presse indépendante
en Algérie
La
condamnation dont vient d'être frappé
Mohamed Benchicou, le directeur de la
publication du quotidien Le Matin,
est un coup odieux contre la liberté
d'expression. En lui infligeant une
peine de prison de deux ans ferme
avec mandat de dépôt et une amende
de 20 millions de DA (200 000 euros),
le tribunal d'Alger a rendu un
jugement politique.
Que ce soit en Algérie ou de ce côté
de la Méditerranée, personne ne
peut être dupe. Mohamed Benchicou était
officiellement poursuivi pour une
infraction à la réglementation des
changes. L'affaire avait débuté après
son interpellation le 23 août, à
l'aéroport d'Alger, alors qu'il
revenait de Paris. Les policiers
avaient trouvé sur lui des bons de
caisse d'épargne. Depuis, il avait
été placé sous contrôle
judiciaire alors que la direction des
douanes avait elle-même assuré
qu'il n'avait commis aucune
infraction.
Lors du procès qui vient d'avoir
lieu à Alger, aucune preuve n'a pu
être produite contre Mohamed
Benchicou. On se souvient, en
revanche, des menaces proférées, il
y a près d'un an, par le ministre de
l'Intérieur, M. Zerhouni, contre
celui qui avait révélé, sur témoignages,
son passé de tortionnaire dans les
années 1970.
On sait aussi que le Pouvoir ne
supporte pas celui qui a publié le
livre Bouteflika : une imposture algérienne
et qui dirige un journal qui a
vigoureusement fait campagne contre
la candidature de M. Bouteflika. Sous
couvert d'une affaire de droit
commun, on vient donc de s'attaquer
très directement à un journaliste
dont on connaît la liberté de ton.
Depuis la réélection du Président
Bouteflika, il s'agit du second
emprisonnement d'un journaliste.
Ghoul Hafnaoui a été condamné à
deux mois de prison ferme, le 9 juin,
par le tribunal de Djelfa pour avoir
dénoncé un scandale hospitalier.
Nous nous élevons résolument contre
cette volonté délibérée de bâillonner
la presse indépendante et de museler
les libertés publiques en
instrumentalisant la justice algérienne.
Nous apportons tout notre soutien à
Mohamed Benchicou, à Ghoul Hafnaoui
et nous demandons leur libération.
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12 |
Non
au terrorisme de l'État d'Israël
contre le peuple palestinien
Monsieur
le Secrétaire général des
Nation-Unies
Messieurs
les Chefs d'États membres du Conseil
de sécurité,
Je
condamne le terrorisme, y compris sa
forme d'État.
Non
au terrorisme de l'État d'Israël
contre le peuple palestinien
Le
terrorisme doit être condamné et
combattu sous toutes ses formes,
particulièrement sa forme d'État,
qui est la plus conséquente vus les
moyens mis en oeuvre. Aucun
terrorisme n'est justifié. Tous les
conflits doivent pouvoir être résolus
dans le respect des droits de chaque
individu, groupe d'individus ou
peuple.
A
ce titre, il revient exclusivement
aux Nations-Unies de mener la
politique d'éradication du
terrorisme dont les principales
causes sont les injustices sociales,
économiques et politiques.
Nul
ne doit pouvoir s'ériger en gendarme
du monde et prétendre faire justice
à lui tout seul. Il y va de la sécurité
de tous les peuples et de leur droit
fondamental à vivre en Paix.
Aussi,
je suis profondément inquiet de la
situation en Palestine où, sous prétexte
de sécurité et de lutte contre le
terrorisme, l'État d'Israël met en
oeuvre des moyens d'État au service
d'une politique terroriste
d'occupation des plus meurtrières
contre le peuple palestinien, de ses
biens, de ses moyens d'existence et
de développement, visant à l'anéantissement
de la mémoire et des structures de
la société palestinienne elle-même.
Aussi,
je réclame qu'au même titre que les
individus ou groupes d'individus, l'État
d'Israël soit mis sur la liste noire
du terrorisme. Qu'à ce titre, Israël
soit privé de tout soutien ou aide
financière et économique tant qu'il
ne mettra pas fin à sa politique
terroriste contre le peuple
palestinien et tant qu'il ne
respectera pas les résolutions
prises par les Nations-Unies et son
Conseil de sécurité.
Bien
respectueusement.
Signer
la pétition
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11 |
Résolution
1546
Irak :
le Conseil de sécurité unanime pour
gagner du temps
lire
la suite |
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3 QUESTIONS A... Philippe
Luxereau
Philippe Luxereau
est coordonnateur
Israël-Territoires occupés
pour la section française
d'Amnesty International
"Les populations ne vivent
plus"
Dans quelle mesure peut-on
parler de crimes de guerre
de la part d'Israël dans
les territoires
palestiniens ?
- Il convient tout d'abord
de savoir qu'Israël
conteste l'application du
droit international aux
territoires occupés et
conteste la quatrième
Convention de Genève. Mais
Israël est le seul pays à
maintenir cette position.
Et la communauté
internationale considère
que cet Etat a une
responsabilité concernant
les territoires
palestiniens. La quatrième
Convention de Genève
considère que les
destructions injustifiées
sont une violation grave,
c'est à dire, des crimes de
guerre. Le rapport d'Amnesty
tombe aujourd'hui dans une
actualité brûlante avec les
événements de Rafah, mais
notre organisation dénonce
depuis longtemps ces
destructions.
Quelles sont les
répercussions exactes des
démolitions sur la vie des
Palestiniens ?
- Les victimes des
démolitions sont en fait
déjà parmi les plus
déshéritées. N'oublions pas
que Rafah, par exemple, est
un camp de réfugiés. Depuis
trois ans et demi, la
politique de démolition a
pris une ampleur
extraordinaire. Plus de
3.000 maisons ont été
détruites dans la bande de
Gaza mais aussi en
Cisjordanie. Sur la seule
première quinzaine de mai,
191 maisons ont été
détruites. Selon l'UNRWA,
quelques 17.000 personnes
sont aujourd'hui sans abris
ou privées de subsistance
du fait de ces démolitions.
On parle de privation de
subsistance car les
démolitions ne concernent
pas que les habitations.
Des fabriques, des bassins
de retenue ou systèmes
d'irrigation sont parfois
détruits. Les pertes sont
énormes pour les
Palestiniens. D'autant que
le secteur agricole a pris
une dimension plus
importante depuis les
restrictions de déplacement
imposées par Israël. Les
Palestiniens qui allaient
travailler dans l'Etat
hébreu ne peuvent plus et
se recentrent sur les
activités locales.
En outre, les démolitions
sont souvent violentes,
parfois effectuées de nuit,
avec peu d'avertissements.
Il faut évacuer son
domicile en dix minutes et
donc laisser la plupart de
ses affaires. Et il y a
parfois des morts au cours
des opérations.
Est-il possible faire
quelque chose pour faire
évoluer la situation ?
- La Cour suprême
israélienne a donné une
sorte de feu vert de facto
aux démolitions. Il n'y a
aucun contrôle légal. Un
commandant local peut
décider de destructions
sans que personne n'ait
rien à dire. Et il y a
aussi le cas des
démolitions des maisons
palestiniennes construites
sans permis. Israël
applique une politique de
rétention des permis de
construire dans la zone de
Cisjordanie dont elle a le
contrôle [zone C : ndlr].
Alors quand des
Palestiniens construisent
par nécessité des
habitations, celles-ci sont
souvent détruites.
Mais Amnesty fait des
propositions dans son
rapport. Aux autorités
israéliennes, nous
demandons de cesser les
démolitions, d'amender les
lois pour qu'il y ait au
moins notification des
démolitions à l'avance,
cesser les extensions de
colonies, qui se font
parfois au détriment
d'habitations
palestiniennes. Nous
demandons à l'Autorité
palestinienne de tout faire
pour empêcher les groupes
armés de déclencher des
opérations depuis les zones
d'habitations car elles
entraînent des démolitions.
Enfin nous nous adressons à
la communauté
internationale afin que les
Etats veillent à ce
qu'Israël respecte la
Convention de Genève.
Ce qui est important, c'est
que les ONG fassent un vrai
travail de lobbying. Car si
la région est très
médiatisée, je crois que
cependant on connaît trop
peu la vie quotidienne des
populations civiles. Ces
populations ne vivent plus.
La situation est
extrêmement grave.
Propos recueillis par
Céline Louail
(le mardi 18 mai 2004)
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9 |
Michael
Moore a reçu la Palme d'or
pour son documentaire
anti-Bush, "Fahrenheit
9/11"
Le réalisateur américain a
été ovationné par le public
debout pendant neuf
minutes, samedi 22 mai, à
la fin de la cérémonie de
clôture du 57e Festival
international du film de
Cannes.
Fahrenheit 9/11 devient
ainsi le premier
documentaire à décrocher la
Palme d'or depuis 1956,
année où le trophée suprême
du Festival de Cannes était
allé au film de
Jacques-Yves Cousteau et
Louis Malle, Le Monde du
silence. Michael Moore a
dédié sa Palme d'or "aux
enfants en Amérique et en
Irak, et tous ceux dans le
monde qui souffrent des
actions" des Etats-Unis.
"Ecrasé" par la récompense,
décernée sous des tonnerres
d'applaudissements, il a
estimé que cette
reconnaissance
internationale permettra à
son film de sortir aux
Etats-Unis et "au peuple
américain de le voir".
"Beaucoup de gens veulent
cacher la vérité, la mettre
au placard mais vous l'avez
sortie du placard", a-t-il
dit à l'adresse du jury
présidé par son compatriote
Quentin Tarantino. "Si on
dit la vérité au peuple, la
République sera sauve",
a-t-il ajouté en citant
l'ancien président Abraham
Lincoln, "un Républicain
d'une autre trempe". Le
"trublion" du cinéma
américain a également
indiqué avoir "le grand
espoir que les choses
changent". Et d'ajouter :
"Je ne suis pas seul. Il y
a des millions d'Américains
comme moi et je suis comme
eux".
Le réalisateur américain
s'était déjà fait remarquer
lors de la cérémonie des
Césars, où il avait reçu le
César du meilleur film
étranger pour son précédent
documentaire Bowling For
Columbine, en remerciant la
France pour son opposition
à l'intervention des
troupes américaines en Irak
en mars 2003. AFP
Michael Moore toujours sans
distributeur aux Etats-Unis
Son documentaire Fahrenheit
9/11 récompensé par la
Palme d'or n'a toujours pas
trouvé de distributeur sur
le territoire américain,
depuis que le groupe Disney
et son PDG Michael Eisner
ont renoncé à associer leur
nom à cette oeuvre au
vitriol contre le président
George W. Bush.
www.aloufok.net
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8 |
Venezuela :
des milices populaires pour
défendre le pays ?
par Taynem
Hernández 20 mai 2004
Le
Venezuela est entré cette
semaine dans une nouvelle
étape historique de défense
de sa souveraineté après
l’appel lancé par le
président Hugo Chavez, le
dimanche 16 mai, à
l’incorporation active de
civils dans un plan de
sécurité contre
d’éventuelles agressions.
Ce plan a été qualifié
comme une « nécessité non
ajournable » par des
organisations populaires et
comme un « pas grave » par
l’opposition.
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7 |
VENEZUELA: ARRESTATION DE
89 PARAMILITAIRES
COLOMBIENS
La
capture de 89
paramilitaires colombiens
au coeur du Venezuela
révèle
l'internationalisation
accélérée du "Plan
Colombie".
Les services de sécurité du
Venezuela viennent de
capturer, samedi 8 Mai, 89
des 150 paramilitaires,
presque tous réservistes de
l'armée colombienne, qui
s'entraînaient dans une
hacienda voisine de
Caracas, au coeur du pays.
Cette hacienda appartient à
Roberto Alonso, un opposant
vénézuélien d'origine
cubaine. Le groupe
paramilitaire s'apprêtait
mener à un nouveau coup
d'état, dont le scénario
fait actuellement l'objet
des interrogatoires, mais
qui comprenait en tout cas
la prise de contrôle d'une
caserne de la garde
nationale.
Une nouvelle tentative
de déstabilisation déjouée
Lire la suite
SIGNEZ LA
PÉTITION:
Venezuela : contre
l’interventionnisme des
Etats-Unis ...
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6 |
ETATS GENERAUX
CONTRE LA GUERRE ET L'OCCUPATION
Pour débattre et organiser
le mouvement anti guerre,
quelques semaines avant la
venue de Bush, participez
aux Etats généraux.Faites
circuler l'information
autour de vous. Le
programme est disponible
sur le site et va être
remis à jour.
http://agircontrelaguerre.free.fr
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5 |
Campagne
internationale contre le
Mur et pour la fin de
l’occupation des
Territoires palestiniens |
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Un mur qui emprisonne
Depuis
juillet 2002, le
gouvernement israélien
construit à un rythme
accéléré un « mur » dans le
but déclaré de séparer la
Cisjordanie de l'Etat
d'Israël sous prétexte de
sécurité.
En juillet 2003, un
premier tronçon de 125
kilomètres a été achevé.
Dans une deuxième phase,
lancée en octobre 2003, le
Mur – qui ne suit pas la
Ligne verte, c'est-à-dire
la frontière reconnue
depuis 1967 entre Israël et
les territoires
palestiniens – va
s'enfoncer à certains
endroits sur plus de 20
kilomètres à l'intérieur du
territoire palestinien.
En outre, un autre mur est
prévu qui coupera une
grande partie de l'est de
la Cisjordanie du reste des
territoires palestiniens,
annexant des terres
cultivées et fertiles.
Au total, 650 kilomètres
d'un vaste réseau de murs
seraient ainsi construits,
et plus de 50 % de
la Cisjordanie annexée
de facto.
200
000 Palestiniens se
retrouveront isolés du
reste de la population,
poussés de fait à l'exil,
et les 200 000 habitants de
Jérusalem-Est seront coupés
totalement du reste de la
Cisjordanie.
Ce Mur est
l'aboutissement d'une
longue chaîne de
colonisation, d'occupation
et de destruction menée au
mépris permanent des droits
humains les plus
élémentaires.
Le Mur pousse au
désespoir un peuple entier,
qu’il parque dans des cages
à ciel ouvert. Loin de
garantir la sécurité des
Israéliens, il pousse à la
recrudescence de la
violence dont sont victimes
les deux populations
civiles.
Il rend de fait impossible
l’établissement d’un Etat
palestinien viable et
souverain sur les
frontières de 1967.
Il compromet ainsi
toutes les chances de paix
et d’une nécessaire
solution politique négociée
juste et durable.
Faisons
tomber le Mur ! |
Le Mur, c’est :
-
Déjà
16 000 hectares de terres
confisquées.
-
Un
déracinement systématique
d'oliviers.
-
Des vergers,
des terrains cultivables et
des puits détruits.
-
30 puits
expropriés pour un total
d'environ 4 millions de
mètres cubes d'eau.
-
55 villages
destinés à être coupés de
leurs terres et de leurs
puits.
-
Des dizaines
de milliers de Palestiniens
privés de toute source de
revenu.
-
98 % des
colons israéliens désormais
installés dans les zones
annexées de facto.
Pour
une paix juste et durable
entre Palestiniens et
Israéliens :
-
Stop à l'occupation
Démantèlement du Mur
-
Respect des accords
internationaux par l’Etat
d’Israël
-
Suspension de l'accord
d'association Union
européenne-Israël
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Campagne lancée par le
Collectif National pour une
paix juste et durable au
Proche-Orient, dont
notamment : MRAP, LDH, Les
Verts, PC, LCR…Tract/Pétition
distribué par Les Casques
Bleus Citoyens (www.lescasquesbleuscitoyens.com),
Vigie Média Palestine,
Le Collectif Faty Koumba
(Libertés, Droit de l'Homme
et non-violence), l’AFPEC
et Femmes Plurielles.
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Rwanda
Commission
d'Enquête Citoyenne
(cliquer pour
aller sur le site de la
commission d'enquête).
pour la
vérité sur l'implication
française dans le génocide
Le
comité de pilotage :
Aircrige,
Cimade,
Obsarm,
Survie
Entre
avril et juin 1994, plus
d'un million de personnes
ont été tuées en 100 jours
au Rwanda parce qu'elles
n'appartenaient pas à la
"bonne race". Les Tutsi,
fichés ou identifiés "au
faciès" (selon les préjugés
répandus), ont été
systématiquement
exterminés, des vieillards
aux nourrissons. Les
opposants Hutu qui ne
voulaient pas participer
aux massacres ont également
été sauvagement massacrés.
Ce génocide prévisible, et
qui aurait pu être empêché,
a été commis avec la
complicité des autorités
françaises.
L'héritage colonial
Pourtant, avant la
colonisation, le Rwanda
était depuis plusieurs
siècles un État-Nation dont
les composantes
démographiques (Hutu, Tutsi
et Twa) éparpillées sur
toute l'étendue du pays
partageaient la même
langue, pratiquaient les
mêmes coutumes et une même
religion. Hutu, Tutsi et
Twa n'étaient donc ni des
races ni des ethnies, mais
plutôt des catégories
socio-économiques liées aux
différentes activités, avec
des possibilités de passage
de l'un à l'autre.
Ce sont
les colons, Allemands, puis
Belges, avec le soutien de
l'église catholique qui ont
appliqués aux africains les
thèses du "racisme
scientifique". Pour
administrer le pays, ils se
sont appuyés sur les
notables de l'aristocratie
Tutsi, décrétée "race
supérieure" et ont mis en
place une classification
raciale de la population.
Mais lorsque les idées
d'indépendance et de
laïcité prennent de
l'ampleur, les colons
Belges opèrent un
retournement d'alliance et
appuient une nouvelle
politique ethnique du
"peuple majoritaire" Hutu,
qui donnera lieu à des
massacres à répetition et à
un exode massif de
populations vers les pays
voisins.
Arrivée de la France
En 1990,
au début de la lutte pour
la libération du Rwanda par
le Front Patriotique
Rwandais (FPR, luttant pour
permettre le retour des
expatriés), le gouvernement
a lancé une nouvelle vague
de massacres. C'est la même
année, à la suite d'un
débat parlementaire
mouvementé sur la situation
au Rwanda et l'implication
de la Belgique, que
l'opinion publique belge
bascule, et pousse au
retrait le gouvernement,
qui n'avait plus de toute
façon les moyens de sa
politique impérialiste. Ce
territoire laissé libre est
une aubaine pour la France
qui n'hésite pas à y
installer son armée. Le
Rwanda représente pour elle
une pièce maîtresse sur
"l'échiquier" africain,
notamment afin de contrôler
le Zaïre voisin, et ses
immenses richesses. C'est
donc en 1991 que la France
intervient pour la première
fois officiellement afin
d'aider le gouvernement du
dictateur Habyarimana à
repousser les attaques du
FPR. L'armée française n'a
bien sûr pas fait que
passer. Une fois installée,
elle est restée.
L'implication française
dans le génocide
Le 7
avril 1994, la nuit est
donc tombée sur le Rwanda,
après cette opération
Amaryllis (qui avait pour
but officiel d'évacuer les
ressortissants étrangers du
Rwanda) pendant laquelle
les légionnaires et les
paras français se
déplaçaient au milieu d'un
bain de sang. Les tueurs en
action, militaires et
miliciens qu'ils avaient
formés, les saluaient avec
respect, fusils ou
machettes au poing. Les
"comités d'autodéfense
populaire", fruits de la
coopération militaire
franco-rwandaise, se
livraient sous leurs yeux,
dans la connivence, à
l'extermination des civils.
A la fin de l'opération
Amaryllis, le tri était
fait. Les Blancs étaient
évacués. On avait tiré le
rideau. Les responsables
français avaient clairement
donné leurs consentements
aux tueurs en laissant
faire. Les massacres
pouvaient alors se
développer dans tout le
pays, sans témoin étranger,
dans "la nuit rwandaise"…
La
question de la complicité
de la France dans une telle
horreur reste difficile à
concevoir. C'est presque
une question de bon sens :
comment des dirigeants
honorables et respectés
aurait-ils pu s'engager
dans une telle abomination,
après la Shoah, après le
"Plus jamais ça" unanime
des nations ? Mais
malheureusement les faits
sont là, difficilement
audibles mais véridiques :
la France est impliquée au
plus haut point dans ce
génocide.
La
Françafrique au travail
De 1990
à 1994, des membres de
l'armée française, le
Détachement d'Assistance
Militaire d'Instruction (DAMI)
ont aidé à former l'armée
officielle rwandaise, 100 %
Hutu, en la faisant passer
de 5000 à 50 000 hommes,
sans compter les escadrons
de la mort "Interahamwe".
Cette armée a bien sûr
besoin d'armes, de
matériel, de logistique…
pas de problème, la France
pourvoit très bien à ses
besoins… C'est ensuite
cette armée, bien entraînée
et équipée par la France,
qui va organiser, encadrer
et perpétrer, avec l'aide
des miliciens et d'une
grande partie de la
population, les massacres
et le génocide.
Pendant
le génocide, la France va
continuer à soutenir
politiquement,
financièrement, et
matériellement le
gouvernement rwandais alors
même que celui-ci est en
train d'éliminer la
population Tutsi vivant au
Rwanda. Ainsi les
dirigeants français ont
reçu à l'Elysée et à
Matignon les représentants
de l'Etat génocidaire
rwandais le 27 avril 1994,
alors que celui-ci
procédait depuis trois
semaines à l'élimination
systématique des Tutsi. Ils
poussent parallèlement le
désengagement des nations
unis au Rwanda par le vote
au conseil de sécurité de
la Résolution 912, le 21
avril 1994, qui réduit la
MINUAR à moins de trois
cents hommes sur le
terrain.
Finalement, en juin 1994, à
la fin du génocide grâce à
la fameuse opération
Turquoise, faussement
qualifiée " d'humanitaire
", la France va, sous
couvert du mandat de l'ONU,
réussir à faire évacuer
vers le Zaïre les
principaux génocidaires,
dont des membres éminents
du gouvernement, qui
avaient contribué à la
planification et à
l'organisation des
massacres. Lors de la
session annuelle de la
commission des droits de
l'homme des Nations Unies
de 1994, notre pays a tout
au contraire bloqué la mise
en accusation "d'actes de
génocides contre les Tutsi"
portée par la commission
internationale d'enquête
sur les violations des
droits de l'homme au
Rwanda, pour éviter que le
Rwanda ne fasse l'objet
d'un débat public. En 1998,
la mission d'information
parlementaire française sur
le Rwanda présidée par Paul
Quilès, qui a écarté la
demande d'une commission
d'enquête, a été manipulée
pour que ne soit pas
reconnue la responsabilité
de la France. Aujourd'hui
encore le Gouvernement
Français et son ministre
des Affaires étrangères de
Villepin participent au
négationnisme ou au
révisionnisme en prônant la
thèse du double génocide
que tentaient déjà de faire
accroire en 1994 les
services de propagande de
notre armée.
On
pourrait retenir de tout
cela, de même que les
autorités françaises que
"dans ces pays-là, un
génocide c'est pas trop
important" (confidence de
François Mitterand à des
proches au cours de l'été
1994, rapporté dans Le
Figaro du 12 janvier 1998).
Non, ce qu'il faut
réellement retenir, c'est
qu'un génocide de cette
ampleur - plus d'un million
de morts en trois mois -
n'aurait pas pu avoir lieu
sans le soutien avéré et
décisif de la France. Fin
mars, se tiendra une
Commission d'Enquête
Citoyenne dont nous
rendrons compte. A
l'initiative de Survie, d'Aircrige,
de la Cimade et de
l'Observatoire des
Transferts d'Armements,
cette commission se donne
pour objectif de faire la
lumière sur la complicité
de la France dans un des
plus graves crimes du XXème
siècle.
Nous ne
pourrons pas dire une
seconde fois : "nous ne
savions pas..."
Comment
peut-on tolérer que le
peuple français soit
maintenu dans l'ignorance ?
On ne peut accepter que les
plus hautes autorités
politiques et militaires
aient pu, en toute
impunité, se faire les
complices d'un génocide,
pas plus que nous ne
pouvons accepter
qu'aujourd'hui comme hier,
la France continue de
soutenir des dictateurs qui
oppriment de façon
sanglante les peuples
Africains.
Il nous
faut dire non à tout ce qui
a permis cette complicité
de génocide, et qui, s'il
reste non dit et inchangé,
permettra sa répétition.
Il faut
que la question de la
politique africaine de la
France occupe le devant de
la scène médiatique
française.
Il faut
briser le silence complice.
Il nous
faut (ré)agir et dénoncer
cette politique odieuse de
la France en Afrique
Article
paru sur le site Mille
Bâbord
http://www.millebabords.org
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Venezuela
Venezuela :
contre l’interventionnisme
des Etats-Unis, défendons
la Révolution Bolivarienne
Aujourd’hui, les Etats-Unis
de George W. Bush mènent
une campagne de
déstabilisation contre un
pays démocratique, le
Venezuela, et contre un
gouvernement progressiste,
le gouvernement bolivarien
du Président Hugo Chavez.
Dans ce qui est un retour
aux méthodes les plus
grossières des périodes
Nixon ou Reagan,
l’administration Bush
s’efforce d’étouffer la
seule expérience politique
qui, dans la région,
cherche un modèle de
développement qui tourne le
dos à la globalisation
néolibérale en faisant le
pari de donner du pouvoir à
ceux qui en ont été les
principales victimes : les
pauvres.
Car en Amérique latine,
encore plus qu’ailleurs,
l’administration Bush ne
laisse guère le choix aux
gouvernements et aux
peuples : ils seront
vassaux, ou ils seront
ennemis. Dans ces
conditions, la prétention
du gouvernement bolivarien
de mettre en cause le
modèle néolibéral en
mettant à bas les
mécanismes de ségrégation
politique et sociale qui
sont ses conditions de
réalisation est perçue,
depuis la Maison-Blanche,
comme un véritable affront.
Le gouvernement vénézuélien
a eu l’insolence de
s’attaquer frontalement aux
conséquences sociales et
économiques désastreuses de
l’application des
programmes d’ajustement
structurel au cours des
deux dernières décennies.
Il a osé arrêter les
privatisations,
redistribuer des terres aux
coopératives paysannes,
ouvrir le crédit aux
petites entreprises,
réhabiliter et construire
des écoles publiques et
laïques, généraliser
l’assistance médicale
gratuite, alphabétiser les
exclus et ouvrir à tous les
portes de l’éducation
supérieure. Défi ultime et
intolérable, il a décidé de
mettre la richesse
pétrolière au service du
pays en en investissant les
dividendes sur son
territoire, créant des
infrastructures et ouvrant
de nouveaux programmes
sociaux.
Mais ce faisant, le
gouvernement vénézuélien a
également ouvert les canaux
de participation politique,
démocratisé les
institutions, créé les
conditions légales pour
l’exercice d’une liberté
d’expression et de pensée
pleine et entière. Et c’est
justement parce que le
Venezuela est une
démocratie que ses pires
ennemis disposent de tous
les moyens pour la
combattre. Après avoir subi
une tentative de coup
d’état avortée en avril
2002 et de sabotage de
l’industrie pétrolière à
l’hiver 2002-2003, toutes
encouragées et promues par
Washington, le gouvernement
du Président Chavez n’a pas
fait un seul prisonnier
politique, un seul
prisonnier de conscience.
Quelle dictature tolérerait
que des généraux félons
soient libres de manifester
en uniforme et d’appeler à
l’insurrection au grand
jour ? Quel régime
tyrannique permettrait que
les grands médias
appellent, depuis
maintenant deux ans,
quotidiennement au
renversement du
gouvernement ? Quel “ homme
fort ” permettrait que les
organisations d’opposition
reçoivent des financements
des Etats-Unis pour
promouvoir un référendum
révocatoire contre son
mandat, référendum qu’il a
lui-même permis
d’introduire dans la
nouvelle Constitution ?
A-t-on oublié que, il y a
encore dix ans, des pages
entières des journaux
vénézuéliens pouvaient être
censurées par le Ministère
de l’Intérieur ? Se
souvient-on que les “
démocrates ” qui combattent
Chavez avec l’appui de
Washington ont massacré des
milliers de civils en
réprimant les grandes
émeutes de la faim de 1989
?
Nous en avons assez des
affirmations irresponsables
et des mensonges
caractérisés relayés par
tous ceux qui ont intérêt à
ce que rien ne change en
Amérique latine. Nous ne
nous laisserons pas
manipuler par une
administration américaine
qui a érigé le mensonge
d’Etat en mode de
gouvernement, la violation
du droit international en
doctrine diplomatique, et
l’ingérence et l’usage de
la violence en armes de
domination.
Nous en appelons donc à
tous les démocrates, femmes
et hommes de progrès, pour
exiger que cesse la
stratégie de
déstabilisation des
Etats-Unis au Venezuela. En
défendant la Révolution
Bolivarienne et le
gouvernement du Président
Hugo Chavez, nous défendons
la démocratie et la justice
sociale.
Cercle Bolivarien de Paris,
le 5 mars 2004
http://perso.wanadoo.fr/cbparis
Envoyez vos signatures à
cbdeparis@yahoo.fr
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Force de
protection en Palestine :
URGENCE !
----- Original Message
-----
From: Marie-Christine
Mouranche
To: PAJU1
Sent: Sunday, March 28,
2004 11:20 PM
Subject: [PAJU1] Force de
protection en Palestine :
URGENCE !
Contacts :
Force de protection
en Palestine : URGENCE !
publié le mercredi
24 mars 2004
Communiqué de presse : Pour
l'envoi d'urgence d'une
force de
protection internationale
du peuple palestinien.
L'escalade, et la
politique du chaos. En
Palestine, et dans tout
le Moyen-Orient, sinon
au-delà. C'est le choix que
fait en toute
connaissance des
conséquences de ses actes
Ariel Sharon. En
assassinant à
l'aube ce 22 mars le chef
spirituel du mouvement
islamiste palestinien
Hamas, le Cheikh Ahmed
Yassine, et avec lui sept
autres personnes, Ariel
Sharon a pris la décision
non seulement de violer une
fois de plus le
droit international, mais
surtout d'assassiner un
symbole, afin d'attiser
la colère non seulement des
Palestiniens prisonniers
depuis des années
de l'occupation et de la
terreur coloniale, mais
aussi celle du monde
arabe d'une part et du
monde musulman d'autre
part.
Au moment même où
il annonce le possible
démantèlement de 17 des
21 colonies de la bande de
Gaza et alors qu'il boucle
totalement les
territoires palestiniens et
que la colonisation
s'accélère encore en
Cisjordanie morcelée et
ghéttoïsée par un réseau de
murs, Ariel Sharon
entend donc transformer
Gaza en zone incontrôlable.
Faisant du chef du
Hamas un martyre national,
semant les ferments
de la vengeance, au mépris
le plus grand des vies
humaines tant
palestiniennes
qu'israéliennes, il entend
à la fois tenter de diviser
les
Palestiniens, d'affaiblir
l'Autorité nationale
palestinienne dont il a
détruit toutes les
infrastructures, et
provoquer une réaction
populaire
d'ampleur qui lui
permettrait de conforter
son discours sur le thème
de «
l'absence d'interlocuteur
palestinien ».
Ce que veut Ariel
Sharon, c'est empêcher et
pour longtemps toute
possibilité de négociation
israélo-palestinienne,
toute perspective de
paix. Il met son terrorisme
d'Etat au service de son
projet de
colonisation, d'annexion et
d'expulsion dont il a fait
son programme, ne
cessant d'affirmer depuis
la campagne électorale de
2001 qu'il se donnait
pour tâche d'achever ce qui
ne l'avait été en 1948. Un
tel programme et
une telle stratégie
meurtrière sont aux
antipodes d'un programme de
sécurité. C'est au
contraire l'insécurité et
la guerre garantie,
fût-elle
totalement dissymétrique.
La communauté
internationale ne peut plus
laisser faire. Elle ne
peut plus élaborer une
énième « feuille de route
», en observant le
gouvernement et l'armée
israélienne refuser sa mise
en ouvre, en les
observant poursuivre la
colonisation, les
destructions massives, les
confiscations de terres,
les assassinats dits «
ciblés », l'emprisonnement
de
milliers de Palestiniens,
les raids meurtriers contre
la population
civile, en condamnant les
attentats palestiniens
lorsqu'ils frappent la
population civile
israélienne, et en
rédigeant d'hypocrites
appels au
calme « aux deux parties ».
Au-delà des
condamnations de principe
de ce dernier assassinat
israélien, la communauté
internationale doit réagir
pour empêcher le
pire. Et c'est urgent. Il y
va non seulement de
l'avenir aujourd'hui
totalement hypothéqué d'une
paix dont Ariel Sharon a
pris la décision de la
rendre impossible, mais
aussi de la survie des
peuples de la région.
Nous demandons à la
France de prendre aussi
vite que possible
l'ensemble des dispositions
qui s'imposent pour obtenir
de ses partenaires
européens, ainsi que de
l'Assemblée générale et du
Conseil de sécurité
des Nations unies, l'envoi
d'une force internationale
conséquente de
protection du peuple
palestinien.
Il faut imposer la
paix que refuse Ariel
Sharon, dont les
contours sont définis,
puisqu'ils reposent sur le
droit international. Il
faut
imposer la fin de
l'occupation.
Paris, le 23 mars
2004.
Association
France-Palestine Solidarité
(AFPS)
21 ter rue
Voltaire, 75011 Paris.
Tél. : 01 43 72 15
79. Fax. : 01 43 72 07 25.
Email :
afps@france-palestine.org
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Collectif
deux Peuples, deux Etats
Israël
Palestine - Le combat pour
la paix est aussi le nôtre
texte
fondateur et appel à
signatures
Un
espoir renaît aujourd'hui
au Proche-Orient. Du sein
des sociétés israélienne et
palestinienne, des voix
citoyennes viennent de
s'élever avec courage et
lucidité. Elles proclament
que malgré la violence et
le fanatisme accumulés
depuis près d'un siècle, un
accord entre les deux
peuples est encore
possible.
Portées
par des patriotes
israéliens et palestiniens,
l'Initiative de Genève
lancée par Yossi Beilin et
Yasser Abbed Rabbo et
La Voix des Peuples
d'Ami Ayalon et Sari
Nusseibeh prennent en
compte la dignité, les
craintes et les aspirations
les plus profondes de
chacun des deux peuples.
Elles indiquent en
préambule le principe
fondamental qui les anime :
« deux peuples, deux Etats
». L'Etat d'Israël comme
Etat du peuple juif, l'Etat
de Palestine comme Etat du
peuple palestinien, tous
deux issus d'un mouvement
légitime de libération
nationale. L'une et l'autre
prévoient en particulier :
un démantèlement de la plus
grande partie des
implantations juives en
Cisjordanie et Gaza, des
échanges de territoires
acceptés par les deux
parties sur la base des
frontières de 1967, une
résolution digne et
réaliste de la question des
réfugiés palestiniens
conditionnée au respect de
la souveraineté
israélienne, l'arrêt des
violences et un partage de
Jérusalem comme capitale
des deux Etats.
Ces
initiatives procèdent d'une
vision, celle qu'Israéliens
et Palestiniens puissent un
jour vivre en paix, côte à
côte, au sein de deux Etats
souverains et
démocratiques. Cette
vision, nous la partageons.
Par la
création d'un collectif,
les associations
signataires expriment leur
volonté de soutenir toutes
les initiatives en vue d'un
accord permanent entre
Israéliens et Palestiniens
fondées sur ces bases.
Nous
appelons toutes celles et
tous ceux qui soutiennent
ce texte fondateur à nous
rejoindre.
Signez la pétition
membres
fondateurs
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