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SUPPRESSION DU LUNDI DE
PENTECÔTE ?
PAS D'ACCORD !
Cher ami du lundi,
Pardonnez nous ce contact
un peu impersonnel, votre
adresse nous ayant été
transmise par Internet.
Nous voulons vous alerter,
et peut-être recueillir
votre soutien, sur la
disparition programmée du
lundi de Pentecôte,
à laquelle notre
association tente de
s'opposer.
En effet, cette mesure de
solidarité sociale est
injuste,
puisqu'appuyée sur les
seuls salariés, et son
principe, la corvée en
nature, est
irrecevable dans
un pays fiscalement
avancé.
Mais surtout elle
représente un
préjudice grave
autant qu'inutile porté à
la vie sociale du pays,
comme l'ont signalé de très
nombreux acteurs de
terrain, dans tous les
domaines de la vie sociale,
sportive, culturelle, et
spirituelle (70% des
Français sont contre, et
49% en font leur pire
souvenir de 2003, selon
l'organisme "_Expression
publique")
Il est encore temps d'agir
sur la Représentation
Nationale, pour lui faire
prendre conscience que
cette suppression programme
est une fausse bonne idée
!
Il faut poursuivre l’action
avec ténacité, pour inciter
nos députés à obtenir
l’abandon de ce bricolage
économique bâclé : les
sommes demandées ne
nécessitent en aucun cas
d’offrir un jour férié en
holocauste fiscal et social
au financement d’un plan
par ailleurs largement
récusé
Alors poursuivons ensemble
ce combat !
-
signez la
pétition
électronique sur le
site des amis du lundi.
Le site permet aussi
d'exprimer directement
votre opposition au Premier
Ministre.
-
faites connaître le site à
vos amis, transférez ce
message à votre carnet
d'adresse
! Nous avons déjà collecté
plus de 30.000 signatures,
nous voulons atteindre le
seuil de 100.000 ! Et nous
agissons dans un cadre
strictement apolique et
aconfessionnel, dans le
respect de notre charte
disponible sur le site.
-
téléchargez la
pétition
papier,
et faites la remplir par
vos voisins,
votre famille, votre
boulangère, etc, puis
expédiez-la au CAL par voie
postale
-
écrivez à votre député et
aux élus,
en vous inspirant
éventuellement du modèle
disponible sur le site. A
l’approche des élections
régionales, les candidats
et les parlementaires sont
très réceptifs aux
préoccupations de leurs
électeurs. Sachons profiter
de cette opportunité.
-
prenez part personnellement
à l’action du CAL,
si cela vous est possible :
notre
responsable
réseau
national, vous donnera
toutes consignes utiles.
L’union fait la force !
Bien cordialement à vous
Jean Dionnot,
Thibault Ivaldi, Etienne
Neuville
Pour information : le
dernier communiqué de
presse des Amis du Lundi.
COLLECTIF DES AMIS DU LUNDI
(CAL)
Mercredi 14 Janvier
2004 - 23H06
Communiqué de presse
SOLDES SUR LES JOURS FERIES
: PREMIERE DEMARQUE A -50%
...
Le Collectif
des Amis du Lundi (CAL),
réunissant 15.000*
signatures pour le maintien
du caractère férié du lundi
de Pentecôte, et
bénéficiant du soutien de
nombreuses personnalités et
élus, s’élève contre
l’adoption, par le conseil
des ministres de ce 14
janvier, du projet de loi
Fillon devant être financé
par une nouvelle taxe sous
forme de corvée, la
suppression du lundi de
Pentecôte.
Au mépris de
toute concertation, après
avoir refusé d’entendre les
fédérations sportives, les
professionnels de la
culture et du tourisme, la
représentation
parlementaire, les
professionnels de la santé,
les instances religieuses,
et tout récemment les
professionnels de
l’hôtellerie et les caisses
de retraites (il vient
d’être unanimement récusé
par les caisses nationales,
CNAV, CNAF et CNAM)
Jean-Pierre Raffarin veut
imposer SA suppression du
Lundi de Pentecôte.
Jusqu’à
quand l’Etat, pour financer
ses déficits budgétaires,
commettra ce genre de
hold-up sur les jours de
congé traditionnels des
salariés ? Combien
faudra-t-il de pseudo
vignettes automobiles pour
financer la solidarité ?
Ce projet
est porteur d'injustice
sociale, puisque son
financement repose
uniquement sur l'effort des
salariés, soit 42% de la
population active. Cela est
d'autant plus paradoxal
qu'il s'agit -
officiellement - de
financer la solidarité, qui
devrait être par définition
à la charge de l'ensemble
de la collectivité.
Ce projet
constitue une grave dérive
au plan de l'éthique
économique. C'est la
première fois depuis le 19°
siècle - époque de la
généralisation du salariat
comme juste rétribution
d'un travail - qu'il est
imposé de travailler sans
recevoir de salaire.
Enfin, ce
projet est préjudiciable à
la vie sociale. Le WE de
Pentecôte est l'un des deux
seuls WE fixes de trois
jours du calendrier.
Supprimer le caractère
férié du lundi de pentecôte
c’est amputer de moitié, de
50%, l’occasion que se
déroulent des milliers de
rassemblements familiaux,
des milliers d'événements
culturels, sportifs,
touristiques et spirituels.
Ce projet va supprimer tous
ces moments privilégiés qui
cimentent le tissu social.
Accusés par le Gouvernement
de négliger nos anciens (on
sait maintenant que cette
accusation grave était
scandaleusement infondée),
ce projet à courte vue
détruit cela même qu'il
prétend soigner.
Si des
déclarations officielles
ont parlé pour l’une de
vouloir réduire la fracture
sociale, et pour l’autre de
vouloir écouter la France
d’en bas, le CAL
s’interroge sur les
méthodes employées. Dans ce
contexte, le CAL, autour du
site internet
www.lesamisdulundi.com,
continue résolument son
action en vue de demander
le maintien du caractère
férié du lundi de
Pentecôte.
*aujourd'hui, le collectif
représente plus de 30.000
signatures
Pour
vous désinscrire de cette
lettre d'information,
cliquez sur le lien suivant
:
se désinscrire
COLLECTIF DES AMIS DU LUNDI
(CAL) - 10 rue Denis
Poisson - 75017 PARIS -
www.lesamisdulundi.com |
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Appel -
Comité 1905-2005
A l'occasion du centenaire
de la loi de séparation des
églises et de l'État, le
CREAL-76 (Comité de
Réflexion et d'Action
Laïque de Seine-Maritime)
et l'UFAL (Union des
Familles Laïques) de
Seine-Maritime lancent
l'appel que vous trouverez
ci-dessous, et en pièce
jointe.
Centenaire de la loi de
Séparation
des églises et de l’État
Le 9 décembre
1905 était adoptée la loi
de séparation des églises
et de l’État
C’était une étape
déterminante dans
l’émancipation des esprits
engagée bien avant le XXème
siècle dans plusieurs pays
d’Europe et pour laquelle
la France était à l’avant
garde. Le philosophe
Condorcet estimait ainsi
que chaque culte doit être
financé par ses propres
fidèles. Déjà des
révolutionnaires
entendaient parvenir à une
laïcisation de la société,
tout en refusant de déifier
l’État ou la République.
Après la séparation de
l’église catholique et de
l’École par les décrets
Jules Ferry de 1880 et 1882
instituant l’Ecole laïque,
gratuite et obligatoire, la
loi de 1905 de séparation
des églises et de l’Etat
abrogeait le Concordat
napoléonien de 1801. Elle
reconnaissait en droit, la
liberté de conscience,
celle de croire ou de ne
pas croire,
en contrepartie elle
garantissait le libre
exercice des cultes qui
relevait du privé en
stipulant que la République
« ne reconnaît, ne salarie
ni ne subventionne aucun
culte. »
Il fallait toutefois
attendre 1946 pour que la
laïcité soit érigée en
principe constitutionnel en
même temps qu’était accordé
le droit de vote aux femmes
en application du programme
du Conseil National de la
Résistance.
Aujourd’hui la Laïcité est
menacée !
·
L’instauration d’un enseignement du fait
religieux pour transmettre
une culture religieuse, qui
ferait défaut, contredit
les principes de l’école de
la République basée sur
l’apprentissage de la
rationalité critique.
·
Le ministre de l’intérieur, chargé de faire
respecter la liberté des
cultes, n’a pas à les
organiser, car ce faisant
il apporte la caution de
l’État à des structures non
laïques, voire
anti-laïques.
·
Avec ses nouvelles lois de décentralisation,
que permet la modification
de l’article 1 de la
constitution, le
gouvernement s’en prend à
l’égalité entre citoyens,
en transférant aux
collectivités territoriales
des compétences sur les
Services Publics
qui relèvent de l’Etat, et
à la laïcité en ouvrant la
voie à des contournements
de la législation sur le
financement des écoles
privées sous couvert
« d’expérimentation », ce
qui serait en contradiction
avec la loi de 1905.
·
Le projet de constitution européenne,
élaboré en petit comité
d’experts sans consulter
l’avis des citoyens, ne
reconnaît ni la Laïcité ni
la séparation des églises
et des institutions
politiques. Il préfigure
une Europe des
particularismes et des
régions qui conduit
certains milieux cléricaux
à demander que le statut
concordataire dérogatoire
d’Alsace-Moselle, dont les
laïques ont toujours
demandé l’abrogation,
s’applique à d’autres
parties du territoire
français au mépris de
l’article 2 de notre
Constitution selon lequel
la France est une
République laïque.
Le centenaire de la Loi de
Séparation doit être
l’occasion de rappeler
le principe de Laïcité,
valeur essentielle de la
République
et d’exiger sa pleine
application dans tous les
domaines de la vie
publique.
C’est pourquoi dès maintenant des
associations laïques
appellent à la constitution
d’un « COMITE 1905-2005 »
Pour
contact écrire au
président des associations
à
l’origine du comité
:
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